Je sais,
Tu quittes ton foyer pour une humble chaumière, Tu te résignes, ainsi, à une vie de misère. Tu assumes ta douleur et n'as pour infirmière Que la sage bougie et sa faible lumière. Je sais, Point de four ! Pas de bain ! Et l'eau est rarissime; Une condition pénible et un salaire infime. Pour ce noble métier, il n'y a plus d'estime; La conscience, seule, t'élève et te ranime. Je sais, Cette école perdue, ici, sur la colline, Est exilée, isolée, unique et orpheline. Loin de toute bourgade et des tentes bédouines, Le toit parfois percé et les murs qui tombent en ruine. Je sais, Ton destin et le sien se trouvent confondus ; Les douceurs de la vie, pour vous, sont défendues. Vous êtes, tous les deux, soumis et assidus Purgeant votre peine dans ce bagne perdu. Je sais, mais rassure-toi, La réforme de l’école est entre de bonnes mains ; L’école communautaire est l'espoir de demain. Offre, donc, ton présent à tes petits bambins ; Ton seul devoir pressant : éclairer leur chemin. Mohammed Marouazi ICI |
samedi 29 novembre 2014
Hommage aux vaillants enseignants de campagne
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